PAPART Max (1911-1994)
"The Lady with a bird" (d'après Gustave Courbet)
 Crayon/Papier
Signé en bas à droite
Dim: 38 X 50,5 cm
 
NB: Remise en mains propres possible à la galerie (Paris 6ème)
 
BIOGRAPHIE - Max PAPART (1911-1994) 
Max Papart, né le 19 décembre 1911 à Marseille et mort le 29 août 1994 à Paris, était un peintre, graveur et illustrateur français, reconnu comme une figure majeure de la seconde génération cubiste. Issu d’une famille où son père, Noël Papart, ancien capitaine de cavalerie et peintre amateur, lui transmit dès l’enfance l’amour de l’art, il dessina sans relâche dès l’âge de 4 ans. À 7 ans, son père lui offrit une boîte d’aquarelle professionnelle, et il s’exerça sur des cartes postales, explorant les musées comme le palais Longchamp les dimanches. Lassé de l’aquarelle à 13 ans, il se tourna vers l’huile et suivit brièvement les cours de l’École des Beaux-Arts de Marseille en 1928, préférant une formation autodidacte en plein air et à travers l’étude des maîtres comme Poussin et Rembrandt.
En 1933, il s’installa à Paris, apprenant les techniques de gravure à l’École du Louvre et exposant dès 1934 au Salon des Indépendants. Exempté du service militaire en 1939 pour raisons de santé, il retourna à Marseille, fréquentant l’Académie Auzias, étudiant les nus et participant activement à la Résistance, contribuant à la libération de la ville et recevant la Croix de Guerre 1939-1945. Marié à Mathilde Hugon, avec qui il eut une fille, Geneviève, il exposa personnellement à Marseille (1946-1948) et à Nice, croisant des poètes comme Prévert et Ribemont-Dessaignes, dont il illustra les œuvres.
Dans les années 1950, influencé par César, Henri Goetz et Jean-Michel Atlan, son style évolua vers une abstraction semi-cubiste, intégrant des influences aztèques et égéennes. En 1960, il adopta la technique du carborundum, inventée par Goetz, enrichissant ses gravures. De 1969 à 1973, il enseigna la gravure à l’Université de Paris VIII-Vincennes. Ses expositions internationales (Berlin 1965, New York 1972, Tokyo, etc.) et sa première rétrospective au Musée Saint-Ouen en 1971 consolidèrent sa renommée. Officier des Arts et des Lettres en 1987, il collabora avec des verriers de Murano et conçut des bijoux avant sa mort.
Enterré à Meudon face à Alberto Magnelli, son œuvre joyeuse et introspective reste dans des collections comme le Musée d’Art Moderne de Paris.