JOUBIN Georges (1888-1983)
 "Les Barques"
Huile/Toile
signée en bas à gauche
Dim: 46 x 38 cm
 
NB: Remise en mains propres possible  à la galerie (Paris 6ème)
 
BIOGRAPHIE JOUBIN Georges (1888-1983) 
Georges Joubin, de nom complet Alfred Flavien Georges Joubin, est né le 25 janvier 1888 à Digny (Eure-et-Loir) et mort en 1983 à Paris. Orphelin de père dès son jeune âge (son père était lui-même peintre), il est encouragé dès l’enfance dans sa vocation artistique — son parrain lui offre à l’âge de douze ans une boîte de peintures, geste fondateur dans sa vie. En 1906, il entre à l’Académie Julian, dans l’atelier de Jean-Pierre Laurens, puis, en 1908, à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris dans l’atelier de Gabriel Ferrier. En 1912, il s’installe à Montmartre, dans la cité des peintres (« Les Fusains »), lieu qui sera sa base de résidence et de création pendant très longtemps.
Joubin expose dès la fin de la Première Guerre mondiale : à partir de 1918, il participe aux Salons des Indépendants, du Salon d’Automne, des Tuileries, au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts, etc. En 1929, il est l’un des cofondateurs de ce qui sera appelé l’« École de Montmartre », aux côtés de Maurice Asselin, Dignimont, Bonnard, Pascin et d’autres, avec un manifeste affirmant que son groupe veut « réaliser une œuvre non pas nourrie d’abstraction, mais plongeant aux racines même de la vie ». Ce positionnement marque fortement sa pratique : peintre réaliste, attaché à la lisibilité, aux formes clairement cernées, fidèles aux styles des années 1930, mêlant pinceau et couteau, appliquant les couleurs en aplats, aimant les scènes urbaines, Montmartre, les camelots, les marchés, les portraits, les nus et les paysages.
Joubin remporte le Prix Puvis-de-Chavannes (récompense pour ensemble de son œuvre) en 1960, ce qui atteste sa reconnaissance institutionnelle. Ses œuvres apparaissent dans plusieurs collections publiques, dont à Digny (sa ville natale) — l’église de Digny conserve une œuvre représentant Sainte-Thérèse de Lisieux — et à Paris (notamment anciennement au musée du Luxembourg). Il reçoit plusieurs expositions personnelles, notamment une en 1923 (Galerie Eve Adam à Paris) et un hommage posthume au musée de Montmartre en 1988-1989.
Artiste dont la peinture se veut accessible, clair, figuratif mais généreux, Georges Joubin laisse une production riche, respectée pour son sens du coloris, sa maîtrise du dessin et son enracinement dans Montmartre comme dans la vie quotidienne.